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à propos.

Anne Iris Caillette.jpg

Laisser la couleur naître,

le geste suggérer,

la forme se révéler,

l’œuvre émerger.

Anne Iris CAILLETTE

Je peins pour faire vibrer les couleurs, pour mélanger la pâte, pour la sensation du pinceau sur le papier, pour le bruit du couteau sur la toile, pour l'odeur des pigments, pour aller chercher la lumière dans la profondeur, pour la surprise dans les yeux du public et surtout pour leurs étoiles !

 

 

La gourmandise des couleurs

Je ne recherche pas à mettre sur le papier ce que j'ai dans la tête. J'accueille ce qui vient, ce qui se passe, j'accueille l'émergence de la création. Je mets de la couleur sur la toile, puis une autre couleur et je laisse venir. Ma motivation, mon inspiration vient de la couleur. Quand je suis devant ma feuille ou ma toile, je regarde les pots ou tubes de peinture, et là, je « craque » sur une couleur, « comme il est beau ce bleu ! ». C'est comme si j'étais gourmande de la couleur ! 

Quand on me demande quel est mon style, je réponds abstrait coloré. J'aime que les couleurs se mélangent sans qu'elles se mélangent ; que le bleu reste bleu, le jaune, jaune, qu'elles s'enlacent et que ça ne fasse pas forcément du vert.

 

Le geste

J'ai commencé par faire beaucoup d’œuvres avec des bandes. J'utilisais des spatules de différentes largeurs et j'avais un geste assez répétitif, droit, régulier et reposant, que je pourrais associer au geste des bouddhistes qui ratissent leurs jardins de cailloux blancs ; un geste zen qui vide la tête.

En attaquant les plus grands formats, mon geste s'est transformé. Je suis passée aux courbes et aux arrondis. Pour un petit format, le geste part du poignet, plus le format est grand, plus le geste est ample. Il part alors du coude puis de l'épaule. Dans les très grands formats, le corps entier est investi, il se met en mouvement, rentre dans la toile.

Depuis que ma peinture s'oriente vers le paysage et le néo-pop-romantisme, j'oscille entre le geste orageux et la minutie du détail.

 

Le rayonnement

Le public dit de ma peinture qu'elle est énergisante. J'avoue que j'aime bien qu'on dise ça. J'ai très envie que ma peinture ait cet effet là sur les visiteurs, qu'ils repartent revigorés et de bonne humeur ! J'aimerais que mon travail rayonne comme une onde de bien être et de bonheur qu'elle diffuse des particules de bienveillance.

Lors des expositions j'aime l'échange avec les visiteurs, que chacun me livre ce qu'il sent en regardant mes tableaux.

C'est dans l'art, la création et l'imagination que je trouve de l'énergie. Parler couleur, peinture, idées, création me remplit de joie et d'envies !

 

Les titres

J'aime que les titres de mes œuvres invitent les visiteurs à un deuxième voyage. Le premier voyage est celui incité par le travail pictural et le second par l'évocation due au titre.

Je m'amuse énormément à préparer mes titres. Depuis plusieurs expositions, j'utilise des mots peu usités. Je mets à disposition du public un lexique avec les définitions des mots. Les visiteurs adorent cela et choisissent des mots du lexique pour écrire dans le livre d'or. Ça laisse une trace d'un vocabulaire drôle et esthète que je relis avec plaisir.

 

Parcours artistique :

J'ai toujours peint et dessiné. Toute petite, j'emmenais déjà mes crayons à la piscine. Après des années de cours de dessin, je fais des études d'arts plastiques et histoire de l'art. A presque 40 ans, je découvre le travail dans l'atelier d'Olivier Wahl où on peint sans projet, sans idée. Un nouvel univers s'ouvre à moi : celui de l'art abstrait. Début 2014, j’intègre un collectif d'artistes orienté vers l'exposition. Je passe du statut du peintre du dimanche à artiste peintre puis à artiste internationale.

Côté pro, après la communication, je me suis formée au coaching pendant que je fais mes premières expositions en tant qu'artiste peintre.

Je peins pour faire vibrer les couleurs, pour mélanger la pâte, pour la sensation du pinceau sur le papier, pour le bruit du couteau sur la toile, pour l'odeur des pigments, pour aller chercher la lumière dans la profondeur, pour voir les étoiles dans les yeux du public !

Cheffe de file du Néo-pop-romantisme :

La création de ce mouvement artistique procède de l’importance de poser ce qui me motive dans la pratique artistique. Plus j'écrivais le manifeste de ce mouvement artistique et plus j'y voyais des parallèles avec ma vision de la vie : être au coeur des émotions AVEC légèreté !
Dans ma peinture romantique, lyrique, qui aspire à la réflexion, la méditation ou encore la colère, j'intègre des éléments inattendus
(comme des panneaux de signalisation). Ces pieds de nez à la zénitude, la facétie, la farce et la grimace sont les petites touches dont j'enfarine la vie comme je saupoudre mes toiles.


Aux rythmes de mes contacts artistiques j’ai profondément ressenti l’enthousiasme que provoque le néo-pop-romantisme et l’adhésion à ce mouvement qui allie la joie et l'engagement. Engagement à dénoncer les dérives de notre société et engagement à rester soi,
ancré. De sorte qu’il m'a paru évident de créer un festival pour rassembler, autour d’une célébration des arts, tous ces artistes qui se
retrouvent et s’engagent dans le néo-pop-romantisme !.

 

« On sent dans la peinture d'Anne Iris le mouvement, le dynamisme et la façon dont elle vit la relation aux autres. Elle respecte autant les couleurs que les personnes, pour leur unicité et leur nécessité d'être ensemble pour vibrer. »

Marianne M, plasticienne.

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